"Chaque légionnaire, gilet pare-balles plaqué autour du sac, est chargé à 100 kilos. Chacun emporte un maximum de munitions et de grenades, de l’eau et un peu de nourriture. Les mitrailleuses 12.7 mm et cinq postes de missiles Milan, capables de détruire un pick-up à 2 000 mètres, ont été largués en premier. Dans un des premiers sticks, le patron du Rep, le colonel Benoît Demeulles, a aussi plongé dans le vide. Au Rep, le chef se doit de sauter en même temps que ses légionnaires. Avec lui, des commandos et des démineurs du 17e RGP, deux groupes de quatre « tacpi » chargés de guider le tir des avions sur leur objectif. Le danger, pour les parachutistes, est d’être découverts avant de toucher terre. Ou bien de tomber sur un acacia, cet arbre du désert qui peut casser une jambe. Mais tous atterrissent en douceur, plient leur parachute en silence et, comme des félins, se glissent dans l’obscurité devant les quartiers Nord. C’est de là que partent les pistes vers la frontière algérienne, où se situe la base des djihadistes."
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